Trois tests qui promettent, malgré l’absence des joueurs… récalcitrants !
Coup d’envoi, hier à Hammamet, du « tournoi des quatre nations» avec la participation des sélections représentant le Monténégro, le Cap-Vert, la Suisse et, bien sûr, la Tunisie. Si nous saluons le retour à la vie du sept national après un profond sommeil, il y a quand même ce goût d’inachevé, à savoir l’absence à ce tournoi de sparring-partners autrement plus musclés, plus performants et au contact desquels les bienfaits sont, sans nul doute, garantis à cent pour cent. Bien évidemment, nous ne sommes pas en… Egypte pour nous offrir ce «luxe», les Pharaons — soit dit en passant — s’étant habitués, ces dernières années, à sillonner les continents pour préparer leurs rendez-vous internationaux, grâce aux largesses d’un pouvoir qui a cru, mordicus, en l’investissement dans un sport appelé «handball». Voilà pourquoi les Égyptiens sont champions du monde en cadets et en juniors et classés dans le Top 8 mondial chez les seniors. Voilà aussi pourquoi plus personne ne les arrête aujourd’hui sur la scène arabo-africaine. Bref, c’est malheureux de le dire, mais voilà, on a ce qu’on a, en attendant des jours meilleurs.
Quid des absences ?
Trêve de rêveries, revenons sur terre. Et plus exactement à Hammamet où l’entraîneur national, qui espérait un tournoi plus solide, devra se résoudre à composer avec un effectif tout de même riche, les meilleurs joueurs locaux qu’il a choisis ayant été mis à sa disposition. Et là, un hic : des éléments de valeur qui se sont particulièrement distingués en championnat et, tout récemment lors de la Coupe arabe des clubs à Hammamet, n’ont pas été convoqués.
Nous pensons surtout à Ben Ghanem, Zeriat, Hachicha, Abdelli, Helali et Hlel qui ont été tout simplement ignorés pour on ne sait quelle (s) raison (s). De surcroît, la rigidité du sélectionneur, qui a tout d’un excès de zèle, a fait (c’est inévitable) des mécontents parmi nos pros dont certains récalcitrants ont tout bonnement demandé de ne plus faire partie du groupe, remettant, du coup, sur la table la fameuse affaire disciplinaire qui a éclaboussé notre participation, l’année dernière, au tournoi de Doha (Qatar).
En attendant que la fédération et sa DTN tirent les choses au clair avec le sélectionneur avant qu’il ne soit trop tard, le sept national rencontrera, ce soir, son homologue de Monténégro, avant de clôturer demain le tournoi face à la Suisse.
